Fin 1994, Apple lance la technologie QuickTime VR, ces deux lettres étant l’acronyme pour réalité virtuelle (virtual reality en américain). L’origine de ce qu’on a rapidement nommé QTVR, était une équipe d’ingénieurs à Cupertino travaillant sur QuickTime, l’architecture multimédia d’Apple, et sur de nouvelles façons de représenter la réalité. À cette époque les recherches étaient en général orientées vers les technologies 3D, et des simulations complexes d’environnements graphiques calculés en temps réel. On voyait dans les présentations, des gens bardés de casques et de capteurs, évoluant dans des environnements 3D saccadés et simplistes. Préfigurations d’Oculus Rift, casques de jeux vidéos, maintenant contrôlé par Facebook…
Mois : mars 2014
L’idée qu’un dessin puisse avoir plusieurs significations m’a toujours plu. Il existait à une lointaine époque ce que j’appelle des devignettes, images d’Épinal dans lesquelles on doit trouver un personnage ou un animal caché. Il fallait parfois tourner ou retourner la vignette, pour mieux voir la solution de la devinette. J’en ai une petite collection, dont voici quelques exemples. Il y en avait sur des buvards, sur des supports publicitaires, le principe était toujours le même, avec plus ou moins de réalisme ou de réussite.
Hergé est connu surtout pour Tintin, et dans une moindre mesure pour Quick et Flupke, aventures de deux gamins bruxellois, dessinées principalement entre 1930 et 1935. Je me rappelle que tous les albums de Tintin mentionnaient également en quatrième de couverture Popol et Virginie au pays des Lapinos, qui n’est pas vraiment une réussite. On peut aussi trouver trace des tous débuts d’Hergé, avec Flup, Nénesse, Poussette et Cochonnet, scénario (qui n’est pas d’Hergé) bâclé où l’on peut reconnaitre le colonialisme, pour ne pas dire le racisme premier degré de Tintin au Congo.
Je garde depuis longtemps en mémoire le début d’une aventure de Spirou et Fantasio, image à laquelle je me réfère assez régulièrement. Les crépuscules citadins, les trajets en bus, en train ou en métro, les gens indifférents et mornes que je croise, m’y font immédiatement penser, et je me mets à sourire en revoyant cette géniale introduction de l’album Le gorille a bonne mine.