C’était un vendredi 13 décembre, j’étais parti en auto-stop de Paris, pour un concert improbable de Nico, la chanteuse éphémère de Velvet Underground, ex-égérie d’Andy Warhol, en première partie de Tangerine Dream, un groupe allemand des débuts de la musique électronique dite psychédélique, parmi les premiers utilisateurs de synthétiseurs.