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Mon Tintin préféré (et pourquoi celui-là)

Étant un peu tintinophile, je me rappelle de détails des histoires, des noms de lieux ou de personnages de Tintin, et pour ces derniers je dirais même plus pouvoir facilement citer l’album de leur apparition, ou une phrase qu’ils ont prononcé. Les éditions Moulinsart, destinées à faire fructifier le fond Hergé, publient actuellement pléthore de pots-pourris, extraits de dessins regroupés par thèmes, sans véritable intérêt. Le dictionnaire des noms des 350 personnes (ou animaux), dont d’ailleurs moins de dix de sexe féminin, ou celui des 220 injures du capitaine Haddock, ne sont que des curiosités (pour les anacoluthes ou les moules à gaufre).injures

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Le Fantôme Espagnol

Le Fantôme Espagnol est une bande dessinée géniale de Willy Vandersteen, dessinateur belge considéré comme l’un des fondateurs de la BD flamande. Il a publié plus de mille albums à partir des années 40 et jusqu’à sa mort en 1990, les plus connus en France étant les aventures de Bob et Bobette. Cette série représentent pour moi l’exemple parfaitement incompréhensible d’une production de piètre qualité, parsemée de petits bijoux.fantomespagnol

© Moulinsart

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Gauguin en bande dessinée

En feuilletant une bande dessinée dans une librairie, j’ai eu la surprise de voir mon grand-père sur la première page, puis sur d’autres à la suite, comme personnage secondaire mais important du sujet : le peintre Paul Gauguin. La BD « Gauguin, loin de la route » raconte surtout la fin de sa vie dans les îles polynésiennes, ses heurts avec les autorités, sa folie créatrice. Mon grand-père, qui ne l’a pas rencontré, étant arrivé à Tahiti après sa mort, a suivi ses derniers déplacements et interrogé les personnes qui l’avaient côtoyé. Il devient ainsi le témoin et le conteur des derniers instants du peintre, qui lui a donné une vision différente des Maoris, et qui lui a sans doute donné des idées à postériori pour l’écriture de son premier livre, « Les Immémoriaux ».

gauguin

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Histoire extraorbinaire

Les voyages en voiture, départs et retours de vacances ou de week-end, sont l’occasion de chanter, et de jouer avec les enfants. Nous avons joué longtemps à inventer des histoires sur le principe « heureusement/malheureusement » : chacun son tour une phrase en alternant ces deux mots en début de la phrase, l’histoire peut se continuer pendant le voyage. J’avais participé à un concours de bandes-dessinées organisé par une grande librairie parisienne, et envoyé ces dessins, qui illustrent très bien le fonctionnement binaire du jeu, d’où le titre « histoire extraorbinaire ».

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Comment je suis entré chez Apple

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J’ai commencé à m’intéresser à la micro-informatique dans les années 80, par le biais du dessin. Je pensais que ça allait être un outil fabuleux pour les créateurs, et j’étais depuis quelques années animateur en arts plastiques à l’atelier de l’horloge, rue Claude Bernard, que j’avais créé en 1975 avec Catherine et d’autres ami(e)s. J’étais également professeur de dessin à mi-temps dans un collège à Paris, et très curieux de ce qui était en train d’arriver, avec ce qu’on appelait les micro-ordinateurs. Mon cousin Hervé m’a initié à la programmation en Basic sur un TRS-80, mais c’est un hasard qui m’a mis sur la route de François, professeur de physique que j’avais croisé auparavant, qui travaillait dans un atelier de micro-informatique. Cet atelier, « Micromédia », se trouvait rue Gay-Lussac, à deux pas de chez moi, au sous-sol d’une librairie. Il avait été mis en place par Henri Dougier, le créateur de la revue Autrement, et proposait des formations à la micro-informatique. François m’a proposé de le remplacer comme formateur Basic, ce que j’ai tout de suite accepté. Les micros mis à disposition étaient des Micral ou des Apple II, et c’est ainsi que j’ai commencé à expliquer le langage Basic à des adultes et des enfants, en leur expliquant que ça allait être une révolution